Ça Ne Peut Pas Aller Mieux

DALE BENCHARSKY

« Aider les gens à exceller est le plus grand plaisir que je retire de mon travail »

Dale Bencharsky n’avait aucune idée du genre de possibilité qui s’offrait à lui lorsqu’il a commencé un contrat de six mois en comptabilité pour Alberta-Pacific Forest Industries (Al-Pac), en 1993. Mais ce contrat s’est transformé en un travail à temps plein, puis en un poste de directeur. À 36 ans, il faisait partie de l’équipe de direction de l’entreprise, et est devenu directeur financier avant d’avoir 40 ans. Ça peut sembler rapide, mais selon Dale, c’est la nature d’une carrière qui t’offre la chance d’avoir un impact réel chaque jour. Dale travaille dans l’industrie canadienne des produits forestiers, dans la main-d’œuvre la plus verte.

Voici son histoire.

J’ai grandi dans une ferme tout près de Boyle, en Alberta. Je savais que je voulais rester ici et y faire ma vie et je m’intéressais à la comptabilité, alors j’ai profité d’une bourse de gouvernement et obtenu mon diplôme du Northern Alberta Institute of Technology. Lorsque Al-Pac a ouvert son usine à Boyle, on m’a appelé pour m’offrir un poste contractuel aux comptes fournisseurs.

Si vous m’aviez dit alors que je serais directeur financier avant 39 ans, je suis certain que j’aurais répondu que vous rêviez. Mais au sein de l’entreprise, j’ai eu la chance d’occuper à peu près tous les postes liés aux aspects financiers en un court laps de temps. J’ai eu toutes sortes d’expériences qui auraient été impossibles si j’avais occupé un seul poste ailleurs.

Ce n’est pas inhabituel dans le secteur, et certainement pas pour Al-Pac. Les employés peuvent occuper successivement quatre ou cinq postes dans un cycle d’environ huit ans, c’est-à-dire qu’il y a toujours des postes pour faire avancer une carrière. Je dis toujours aux nouveaux employés : préparez-vous pour le poste que vous voulez, et pas nécessairement pour celui que vous occupez. Ça change l’état d’esprit et les possibilités sont là. Vous aurez la chance d’avancer.

Ce que j’apprécie le plus, c’est d’avoir eu toutes ces incroyables possibilités tout en vivant le genre de vie que j’ai toujours souhaité. Mes enfants sont maintenant la sixième génération de ma famille à grandir à Boyle. Ils vont à l’école que j’ai fréquentée. D’ici, je peux voir la maison où j’ai grandi; c’est mon frère qui l’habite. Je peux aller à la chasse, à la pêche, faire de la motoneige, et je travaille avec une équipe qui travaille fort dans une entreprise qui nous appuie.

J’ai profité personnellement de cet appui : Al-Pac m’a accordé un congé sabbatique de trois mois pour que je puisse obtenir mon titre en comptabilité et m’a totalement soutenu quand j’ai fait mon MBA à l’Université Athabasca. J’aime à croire que je reprends cette tradition d’appui. Aider les gens à exceller est le plus grand plaisir que je retire de mon travail.

Après toutes ces années, j’ai encore la chance de me voir offrir des possibilités. Par exemple, j’ai été récemment nommé directeur financier de l’organisation des ventes d’Al-Pac à Vancouver; j’ai donc maintenant plus de responsabilités et j’ai l’occasion de travailler avec une autre équipe, en dehors de Boyle.

Je me souviens des réunions avec d’autres directeurs financiers quand je venais tout juste d’être nommé à ce poste : ils avaient tous 10 à 15 ans de plus que moi. J’étais le petit jeune à la table. Je me souviens d’avoir pensé à ce moment que j’avais vraiment de la chance de travailler dans une entreprise, un secteur où si tu travailles fort et fais ta part, tu peux arriver où tu veux assez rapidement. En fait, compte tenu du nombre de postes offerts dans cette industrie au cours des cinq prochaines années, il y a environ 60 000 autres personnes qui pourraient être aussi chanceuses que moi. Pour ceux qui cherchent des possibilités de carrières gratifiantes hors de l’ordinaire, je ne peux penser à une meilleure industrie.